Présentation et histoire des lieux

Retour vers le passé

Par admin ingres, publié le mardi 25 octobre 2016 07:54 - Mis à jour le mardi 25 octobre 2016 07:54

Les locaux actuellement occupés par le collège Ingres abritaient autrefois le lycée de garçons de Montauban, le lycée des jeunes filles étant le lycée Michelet.

L’étude et l’implantation d’un lycée à Montauban remonte à 1861, mais la construction ne commença que le 26 avril 1867 : entre-temps, l’établissement avait été déclaré lycée impérial. Les premiers élèves effectuèrent leur rentrée en Octobre 1870. Au 14 juin 1871, l’état des dépenses était estimé à 837.747 francs (de l’époque). Le nom d’Ingres fut officiellement lié à l’établissement par décret d’Avril 1885, signé du président Félix Faure.

Les professeurs de l’année scolaire 1925/1926

Pour revenir au passé plus proche, c’est en 1967 que la scission lycée-collège eut lieu, à l’occasion du départ à la retraite de M. Debax, qui était Proviseur à Ingres depuis 1944. Dans les années 1960, les effectifs d’élèves oscillaient déjà autour de 1100, mais les internes étaient infiniment plus nombreux qu’aujourd’hui ; il est vrai que les lycées étaient plus rares que de nos jours, et les transports scolaires moins développés que maintenant.

Une classe de l’année scolaire 1896/1897

Depuis les lois de décentralisation de 1985, de nombreux travaux ont été entrepris par le Conseil Général du Tarn-et-Garonne pour adapter cet ensemble antique et solennel à l’évolution de la population scolaire et de la pédagogie. Par étapes, la demi-pension, l’internat, les salles de langues, d’histoire-géographie, d’informatique, d’éducation musicale et de sciences ont été rénovés, et une salle polyvalente vidéoconférence a été créée. En 1995, la dernière tranche de la réfection des toitures a été achevée, le nouveau gymnase ouvert. En 1998 et 1999, le rez de chaussée de la cour d’Honneur et de la Chapelle a été entièrement rénové. Pendant l’année scolaire 2000-2001, le gymnase du manège et plusieurs salles de technologies ont été entièrement réhabilités.

Oeuvre de longue haleine, la restauration de ces vénérables bâtiments chargés d’histoire, ainsi que leur meilleure adaptation au monde contemporain, restent un souci constant de la collectivité. Qu’elle soit ici remerciée pour les efforts qu’elle a consentis... et pour ceux qu’elle consentira encore.